Il est l'heure des grands bouleversements dans le monde managérial et entrepreneurial !
Je constate tout autour de moi que les modèles d'organisation du travail sont remis en question de plus en plus largement.
Et si on en profitait pour revisiter nos bases et envisager l'Amour et la Liberté comme socle de toute culture d'entreprise ?
En tant qu'entroffreuse, (voir mon article «D'entreprendre à entroffrir»), je me sens responsable d'ensemencer la terre avec des graines que je considère comme positives : bienveillance, respect, ouverture, non-jugement. Et cela repose sur un fondement primordial d'Amour
et de Liberté.*
J'ai à cœur de cultiver mon entroffrande comme un jardin luxuriant. Me laisser guider par la joie, en arroser patiemment les pousses, les fertiliser et les faire croître. Et partager avec le monde des fruits gorgés de beauté et de douceur.
L'époque me paraît un terreau fertile pour planter et enraciner de nouvelles façons d'envisager nos activités professionnelles. Le concept de permaentreprise, le mouvement des entreprises libérées, l'essor de l'idée de paix économique, la spiritualité qui s'invite de plus en plus souvent au cœur de nos organisations pour les rendre plus vivantes et conscientes, témoignent de cette lame de fond qui vient secouer le monde du travail. J'avoue que je m'en réjouis profondément.
De nouvelles cultures d'entreprises naissent, plus respectueuses du bien-être des collaborateurs, prenant en compte leurs besoins de sens et d'épanouissement.
Le degré de bonheur est mesuré et on privilégie tout ce qui peut le favoriser.
Des «coachs des cœurs» ou des «chiefs happiness» œuvrent désormais au grand jour.
Et le résultat est une performance accrue pour ces sociétés qui ont placé l'humain avant le profit. Et ce, dans tous les secteurs !
Déployer les deux ailes, de «Love» et de «Liberty» pour apaiser le labeur et tisser des relations harmonieuses, ça fait parfois sourire quand j'évoque cela.
Certains me voient comme une gentille rêveuse, d'autres comme une incorrigible utopiste
et quelques-uns m'ont traitée de «bisounours».
Ça me va bien, je continue de creuser mon sillon... Et je sais que je ne suis pas seule...
Nous sommes de plus en plus nombreux à labourer ainsi, avec tendresse, la Terre-Mère...
Et vous ?
Comment nourrissez-vous ces belles valeurs au sein de votre culture d'entreprise ?
* L'Amour tel que je le conçois est ma capacité à m'accueillir dans toute ma complexité, avec mes forces et mes vulnérabilités, avec ma lumière et mes zones d'ombre, avec ma confiance et mes peurs et ainsi pouvoir le faire avec les autres. Et la liberté, telle que je l'envisage, est la possibilité de réaliser dans la matière les aspirations et inspirations de mon âme, sans que celles-ci soient bloquées ou déviées par des freins en provenance de mon ego et ainsi servir au mieux le monde.
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