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Incarner ma spiritualité dans mon activité professionnelle


Pour moi, la spiritualité, telle que je la vis, est un chemin d'Amour et de Liberté.

L'Amour inconditionnel qui accueille sans juger et la Liberté qui permet aux élans de mon âme de se réaliser dans la matière, sans être freinés ou déviés par les peurs et les besoins de mon ego.

C'est une voie que j'arpente depuis 33 ans maintenant et sur laquelle je continue d'avancer et de me perfectionner à mon rythme.

L'ouverture de conscience et de cœur induite par mes pratiques spirituelles a impacté ma façon de vivre l'entrepreneuriat.

Je vous partage ici comment j'incarne ma spiritualité dans mon activité professionnelle.

Je lâche prise sur le résultat

Lâcher prise sur le résultat est un des principaux changements intervenus dans ma façon de mener mes projets. Aujourd'hui je ne me préoccupe plus du devenir d'une action que je mène. J'observe, je constate, mais je ne m'en inquiète pas. Mes initiatives ne sont plus engendrées par le mental, mais par un élan intérieur qui me pousse à la réalisation, l'intellect étant là seulement pour structurer et planifier la mise en œuvre.

J'ai ainsi complètement cessé de me fixer des objectifs dictés par ma volonté égotique. Et je ne vous parle même pas des business plans et des visions à 5 ou 10 ans...

Acquérir plus de clients, gagner plus d'argent, convertir plus de prospects, étendre l'influence de mon activité, sont maintenant d'éventuelles conséquences, mais non plus du tout des buts à atteindre. Et ça, ça change toute la vibration dans laquelle je développe mes activités.

Je me suis également affranchie des algorithmes des réseaux sociaux et je ne poste que quand j'ai réellement des inspirations ou des informations à partager. Parfois ça se bouscule et parfois pas.

Lâcher l'attente d'un résultat est source pour moi de grande paix intérieure.

En incarnant ma spiritualité dans mon entreprise, je tâche même de lâcher toutes les attentes, quelles qu'elles soient.

Parfois, il arrive que quelques peurs, des impatiences, remontent à la surface. Alors je les accueille sans jugement, je les observe, je les aime, je respire et je les traverse.


Je laisse l'autre totalement libre

Ma spiritualité influence bien évidemment la relation que je propose à mon client. En plus de lui témoigner bienveillance et respect, je le laisse surtout complètement libre d'acquérir ou non mes produits et services. Ceci signifie que je ne fais jamais appel à des techniques de vente qui visent à l'inciter de manière plus ou moins vertueuse à acheter. Les billets earlybird, les soldes et autres blackfridays, les manipulations égotiques autour de la peur, de la rareté, le copyrighting et le storytelling qui s'appuient sur le besoin d'être aimé, reconnu, admiré et j'en passe ne font absolument pas partie de ma pratique commerciale.

Pas plus que les webinaires «gratuits» qui n'ont d'autre but que de vendre.

J'informe, je témoigne, l'autre est libre de ses choix en fonction de ce qui résonne pour lui.


J'élabore mes offres à partir de qui je suis

Le chemin spirituel m'a appris à me recentrer et à émaner depuis le cœur. Aussi, ce que je crée naît à partir de ce que je suis au moment de la création, dans un mouvement qui part de l'intérieur vers l'extérieur. J'écoute mes élans internes et je les matérialise.

Ainsi, dans l'élaboration de mes offres, je n'essaie pas de me mettre à la place de mon soi-disant client idéal pour tenter de savoir ce que je pourrais lui proposer qui viendrait combler un de ses supposés besoins. Tout cela est tellement changeant, éphémère, que du temps qu'une offre soit construite, souvent le besoin a déjà changé, alors c'est la course pour pondre une nouvelle offre qui répondra mieux à ce nouveau besoin. Et cela, sans fin...

Je suis juste confiante dans le fait que mes propositions trouveront les personnes qui résonneront avec.


J'offre et j'accueille

Commercer signifie échanger. Pour qu'un échange puisse avoir lieu, on donne et on reçoit.

Ce donner et ce recevoir peuvent se vivre de 2 façons : soit j'impose et je prends, soit j'offre et j'accueille.

Pour incarner ma spiritualité dans ma manière de commercer, je choisis d'offrir et d'accueillir. Quand j'offre, je le fais avec joie, le cœur grand ouvert, c'est une proposition de qualité qui laisse l'autre libre d'accueillir ou pas. Quand j'accueille, je suis à l'écoute de ce qui résonne positivement pour moi et qui me correspond vraiment et je ne me laisse pas influencer par des peurs ou des tentatives de manipulation qui m'amèneraient à acquérir des objets ou services dont je n'ai pas réellement besoin.


Je change de vocabulaire

Mon goût pour la poésie m'a rendue très sensible à la vibration des mots.

Dans le monde de l'entrepreneuriat, les termes cible, stratégie, rafler ou conquérir des parts de marché sont omniprésents. J'y ressens douloureusement l'énergie de la compétition, de la lutte, de la guerre pour être le premier, le meilleur, le plus.

Dans «entreprendre», j'entends «on se prend les uns aux autres». Et je sens comme un malaise, parce que je n'ai pas envie de prendre, mais d'offrir aux autres. Cela m'a amenée à transformer mon vocabulaire et aujourd'hui je ne parle plus d'entreprendre mais d'entroffrir. Je suis une entroffreuse et je développe mon entroffrande de manière consciente.

En modifiant notre vocabulaire, nous donnons vie à la paix économique et ça, ça transforme une société en profondeur.




J'ouvre la porte à l'économie du don

Sur mon chemin entroffreurial, revient régulièrement le questionnement autour de ma rétribution.

Dans une économie de marché, la seule monnaie qu'on utilise pour les échanges, c'est l'argent. Mais en réalité il existe pleine de monnaies différentes : l'amour et la reconnaissance sont des monnaies, les légumes, le riz, le temps, les compétences en sont d'autres. J'expérimente également le paiement en conscience en laissant l'autre libre de donner ce qu'il ressent juste. Je peux donc être rémunérée de différentes manières, mais il persiste quand même toujours un échange de monnaie entre moi et l'autre et j’aimerais pouvoir m'en libérer.

Alors, pour encore mieux incarner ma spiritualité dans mon activité professionnelle, j'ai ouvert la porte à l'économie du don. Certaines de mes offres peuvent être offertes sans contrepartie aucune. Je décide cela au cas par cas en fonction de mon ressenti.

L'économie du don demande d'avoir une confiance totale en la sagesse de l'univers. Elle part du principe que quelqu'un, quelque part peut m'offrir ce dont j'ai besoin et que la vie s'organise pour nous mettre en lien au bon moment. J'ai déjà vécu tellement d'expériences de cette sorte qu'une part de moi est absolument convaincue de cela et je me sens parfois au bord de basculer complètement dans cette forme d'économie. Mais quelques résistances sont encore là, que j'observe, avec qui je dialogue, alors pour le moment, je tâche de trouver un équilibre entre mon besoin de sérénité dans la matière et mon besoin de liberté.

(Sur ces sujets, je vous invite à découvrir l'expérience de Jean-François Noubel)


Je cultive la foi

Pour moi, l'ultime manifestation de ma spiritualité dans le quotidien de la matière, c'est la foi. La foi que l'Univers, la Source, Dieu selon le concept qui nous parle, est à l’œuvre et que les choses s'organisent parfaitement, indépendamment de mon contrôle.

Combien de fois la Vie m'a offert des possibilités bien plus vastes que ce que j'aurais pu imaginer en activant seulement mon plan mental.

Quand j'ai commencé à lâcher prise sur le contrôle, j'ai vraiment vu la magie (l'âme-agit) de la vie à l’œuvre et nombre d'événements, de réalisations, de surprises, de révélations, d'invitations, de rencontres, sont advenues qui m'ont fait penser «mais waouh, si j'avais essayé de contrôler ce truc là, je n'aurais jamais obtenu ou vécu ce que j'ai reçu !».

Cultiver la foi me demande de nourrir la confiance et de vivre l'instant présent. Cultiver la foi me demande d'accueillir la peur de manquer qui refait surface de temps en temps, de l'observer de manière détachée, sans la juger et de me laisser traverser par elle. Cultiver la foi est un engagement de tous les jours qui me permet de tendre vers l'harmonisation yin-yang, l'unification des plans matériel et spirituel.


En agissant sur ces 7 domaines (tiens, le nombre 7 est associé à la spiritualité dans la symbolique numérologique !) je me sens incarner ma spiritualité dans mon entroffrande de manière satisfaisante, pour le moment. Évidemment, j'ai bien conscience que rien n'est acquis et qu'il y a de nombreuses pistes d'amélioration possibles ! Garder l'équilibre dans tout ça est une préoccupation constante et pour continuer de progresser, je me laisse modeler par les mains expertes de la Vie en suivant mon meilleur guide : la joie !


J'ai écrit d'autres articles sur l'entreprise vivante et consciente, si vous êtes curieux...








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